L’Europe s’engage pour un marché des véhicules propres

25 janvier 2013

Le transport, surtout routier, est un secteur très émetteur de CO2, mais compte tenu de son importance pour nos économies et pour nos citoyens, l’enjeu était colossal : comment rendre plus propre le marché des transports.

 

La Commission a présenté hier des propositions ambitieuses pour des transports propres. Certaines d’entre elles vont transformer radicalement la façon dont nous nous déplaçons au cours des dix prochaines années.

 

Nous le savons déjà, nous le disons depuis longtemps : les voitures électriques sont notre avenir. Depuis le temps que nous le répétons, ne devraient-elles pas déjà être notre présent? Mais elles sont encore trop chères, et trop difficiles à utiliser au quotidien : nos infrastructures ne sont pas adaptées, il est impossible de partir en voyage en Europe à bord de sa voiture électrique. Les Européens sont prêts à adopter ces nouveaux véhicules ; ce sont les villes et les routes qui ne sont pas prêtes à les accepter.

 

Il n’est plus temps d’attendre : il fallait une action rapide, et à l’échelle européenne, seul niveau pertinent pour le développement d’un véritable marché des véhicules propres capable d’avoir un poids mondial. En décidant de soutenir les infrastructures de rechargement pour les véhicules électriques, et d’imposer un nombre minimal de bornes de rechargement dans chaque Etat d’ici à 2020, l’Union européenne apporte un coup de pouce inespéré à cette ambition.

 

C’est une étape importante dans nos efforts en faveur de notre environnement et de la santé des citoyens. Grâce à cette stratégie, qui couvre également un large ensemble de carburants alternatifs, l’Europe se donne les moyens de devenir le pionnier des véhicules propres dans le monde.

Publié par Rachida Dati dans Billets d’humeur