Communiqué de presse paru le 19 février – Accord au Conseil européen
Les négociations qui se sont tenues à Bruxelles ont permis d’aboutir à la pose de la première pierre d’une Europe plus réaliste.
Le référendum anglais aura la vertu de poser enfin la vraie question que les dirigeants européens auraient dû se poser depuis 2005 avec les votes successifs de défiance des citoyens européens: quelle Europe voulons-nous pour plus d’efficacité?
Pour des décisions graves et urgentes, devons-nous attendre l’unanimité de tous les États membres avant d’agir, l’État providence peut-il survivre face à la libre-circulation des européens, l’inflation normative n’est-elle pas un frein à la compétitivité du marché intérieur?
Espérons que l’accord britannique ouvre des perspectives pour une nouvelle Europe, une nouvelle gouvernance, des compétences recentrées, des frontières extérieures contrôlées pour tous, une politique migratoire maitrisée, une diplomatie ambitieuse et influente.
C’est aux peuples d’imposer leur volonté à Bruxelles et non l’inverse.
