Les échos de Bruxelles

14 novembre 2014

Retour sur la plénière du 12 et 13 novembre à Bruxelles

 

Nous nous sommes retrouvés à Bruxelles cette semaine pour ce que l’on appelle une « mini session plénière », de deux demi-journées, le 12 et le 13 novembre. La tenue de cette séance permet de traiter certains textes avant la session plénière de fin novembre à Strasbourg, dans un souci de plus grande efficacité.

 

Les dossiers concernant les relations extérieures ont occupé la majeure partie des débats, puisque nous avons voté une résolution sur le processus de paix en Irlande du Nord, une résolution sur les tensions dans la zone économique exclusive de la République de Chypre à la suite de mesures prises par la Turquie, un texte sur la situation humanitaire au Soudan du Sud ainsi qu’un texte sur l'accord d'association entre l'Union européenne et la Moldavie.

 

Nous avons demandé à une large majorité à toutes les parties concernées une reprise du processus de paix en Irlande du Nord, en soulignant la nécessité d’améliorer les relations entre les communautés et de favoriser le développement économique et social afin de consolider ce processus.

 

Avec plus de 10 000 morts et 3 800 000 personnes nécessitant une aide humanitaire, le Soudan du Sud connaît de son côté une situation dramatique. Face à l'horreur et à l'urgence, l'Union européenne fournit plus d'un tiers de l'ensemble des contributions internationales pour répondre à la crise humanitaire. Je me félicite que le Parlement européen assume son rôle mobilisateur pour que la communauté internationale honore ses engagements et contribue à la mise en place d'institutions et d'un système juridique permettant de poser les fondements d'un développement pacifique du pays.

 

Enfin, le Parlement européen a donné son approbation à l'accord d'association UE-Moldavie, qui inclut un accord de libre-échange complet et prévoit un libre accès au marché pour les deux parties. Favorable à ce rapprochement avec la Moldavie, je souhaite néanmoins, à l'image du rapport, attirer l'attention sur la nécessité de renforcer la stabilité, l'indépendance et l'efficacité des institutions chargées de garantir la démocratie et l'État de droit dans ce pays. Je rappelle toutefois que la Moldavie n’a pas vocation à ce stade à entrer dans l’Union européenne. Nous devons faire une pause durable dans notre processus d’élargissement, nous nous y sommes engagés !

 

Côté économique, nous avons voté pour deux textes pour mobiliser le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM), le premier pour venir en aide à l’Irlande confrontée à des licenciements dans le secteur de la joaillerie, et le deuxième pour venir en aide à la Grèce confrontée à des licenciements dans le secteur du commerce de détail.

Publié par Rachida Dati dans Accueil, L’Europe au quotidien