[Dans l'Euroscope, je reviens régulièrement sur des sujets importants, en débat au niveau européen.]

 

 

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont la colonne vertébrale de notre économie. Elles représentent aujourd'hui plus de 99% du total des entreprises européennes et emploient plus de 87 millions de personnes. Cette place prépondérante dans notre système productif en fait le moteur de la croissance de demain. C'est la raison pour laquelle je m'engage au Parlement européen pour les soutenir.

 

Malgré l'adoption en 2008 d'un Small Business Act pour l'Europe, les plus petites entreprises rencontrent encore d'importants obstacles à leur développement. Ces derniers résident principalement dans un accès aux financements rendu plus difficile par la crise, dans la lourdeur des procédures administratives, ou encore dans la complexité des règles juridiques.

 

Ces problèmes, le Parlement européen, conscient du formidable potentiel des PME, a tenté de s'y attaquer. La commission des affaires économiques et monétaires a ainsi adopté en décembre un rapport proposant plusieurs pistes pour faciliter l'accès des PME aux financements, sur lequel je me suis personnellement investie en déposant un certain nombre d'amendements. J'ai également plaidé auprès de la Commission européenne pour une meilleure application du principe de "priorité aux PME", qui place les préoccupations de ces dernières au centre des politiques publiques, dans le but de réduire le fardeau administratif et législatif auquel elles sont confrontées.

 

Le développement de nos PME nécessite une politique ambitieuse. L'Europe doit tout faire pour créer un environnement législatif qui encourage l'entreprenariat et facilite la vie de nos entrepreneurs, créateurs de richesse. Comment expliquer que seulement 37% des européens souhaitent un jour devenir leur propre patron, contre 56% des chinois? Je me félicite de la récente adoption par la Commission européenne d'un plan d'action en faveur de l'entreprenariat, mais il faut maintenant que les bonnes intentions soient suivies des faits, et que nous engagions une politique forte en faveur de l'entreprise.

 

C'est en soutenant ses PME et en favorisant l'entreprenariat que l'Europe pourra se doter d'un tissu économique fertile, indispensable à la création d'emploi et à la reprise de la croissance.