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Déjeuners / débats

Château Sainte-Anne : « L’Europe et la Conférence de Copenhague sur le changement climatique » (2 décembre 2009)

Mercredi 2 décembre 2009

A l’approche de la Conférence de Copenhague, j’ai pu échanger avec les membres de l’International Club Château Ste-Anne dont M. Mark Eyskens, Ministre d’Etat et ancien Premier Ministre de Belgique, sur la place de l’Europe dans les négociations sur le changement climatique.

Durant mon intervention, j’ai rappelé que l’Europe doit se positionner en tant que leader de ces négociations. Elle en a la légitimité.
Forte de l’adoption en 2008 du Paquet Energie Climat, qui contient un engagement de 20% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, l’Europe a la responsabilité de montrer la voie à ses partenaires internationaux.

L’Europe a fait un travail important en amont des négociations qui doivent se dérouler du 7 au 18 décembre prochains. Les Vingt-Sept se sont, notamment, réunis autour d’objectifs communs. Il s’agit pour l’Europe d’aller à Copenhague avec des propositions concrètes.

Elle souhaite, ainsi, que le réchauffement climatique soit limité à 2°C au cours des prochaines années, afin d’éviter des risques de sécheresse, de montée du niveau de la mer, ou encore d’accès limité à l’eau.

L’Europe s’est aussi engagée à continuer à montrer l’exemple en allant plus loin encore dans ses objectifs à l’horizon 2020. Elle propose de réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre, si les autres pays développés s’engageaient sur des objectifs comparables.

Elle n’a pas non plus oublié sa responsabilité envers les pays en développement dans les dépenses liées à la lutte contre le changement climatique. L’idée c’est que les pays du Sud puissent avoir les moyens de s’engager, sans que leur développement en soit affecté.

Aujourd’hui, la conclusion d’un accord international contraignant est devenue urgente. Mais en cas d’échec à Copenhague, l’Europe devra songer à instaurer une taxe carbone à ses frontières. C’est le message que j’ai voulu délivrer aux personnes avec lesquelles j’ai eu l’occasion de dialoguer.