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Interventions Interventions en séances plénières

Avenir du programme GMES

Jeudi 16 février 2012

[Seul le prononcé fait foi]

Monsieur le Président,

Monsieur le Commissaire,

Je tiens à m’associer aux propos énoncés précédemment par mon collègue Norbert Glante.

Sur l’avenir de GMES aujourd’hui, il est vrai que nous n’avons pas encore trouvé de terrain d’entente.

Ce qui est en jeu va bien au-delà de GMES. C’est une réelle ambition pour garantir aussi notre croissance, bien au-delà des aspects qu’a rappelés mon collègue Glante, que ce soit les aspects technologiques, mais aussi les aspects environnementaux.

C’est aussi une Europe des projets que nous réclamons tant, que M. le Commissaire Barnier a d’ailleurs tant promue, y compris pendant la campagne des élections européennes.

En voulant exclure GMES du cadre financier pluriannuel et en traînant sur l’adoption d’un nouveau règlement sur sa mise en œuvre à partir de 2014, la Commission jette un doute sur l’avenir de ce programme. Plus grave encore, elle jette un sérieux doute sur sa capacité à assumer finalement des projets extrêmement ambitieux.

Je le dis à M. Barroso, pour une fois, qu’il fasse un peu preuve de courage et d’initiative, notamment sur ce projet! En effet, je trouve qu’au cours de ce mandat, il fait très rarement preuve de courage et d’initiative. Et je le dis très clairement : mobilisez-vous pour ce projet si indispensable à notre compétitivité et aussi pour favoriser l’emploi. En ce moment, on en a vraiment besoin.

Vous le savez, au Parlement européen, nous sommes très mobilisés. Nous avons signé une lettre en septembre adressée à M. Barroso.

Nous avons adopté le rapport sur la stratégie spatiale de l’Union européenne, rappelé précédemment par Monsieur Glante, qui vous demandait très clairement de ne pas renoncer au financement GMES.

Aujourd’hui, par cette question orale, par cette résolution, nous récidivons.

Que Monsieur Barroso entende notre message, qu’il entende les messages des élus directement choisis par les citoyens européens. Que l’Union européenne n’abandonne pas aux États un projet qu’elle a elle-même initié et qu’elle a jusqu’ici financé !

En conclusion, je m’associe à toutes les demandes précédemment formulées par mon collègue Norbert Glante.