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Déjeuners / débats

Cercle de Lorraine : « Le G20, l’Europe, et la moralisation du capitalisme financier » (7 octobre 2009)

Mercredi 7 octobre 2009

Le 7 octobre dernier, l’association bruxelloise le Cercle de Lorraine m’a invitée à venir dialoguer avec ses membres, sur le thème de la moralisation du capitalisme financier.

Parmi les invités se trouvait notamment M. Armand de Decker, Président du Sénat belge.

La crise financière, survenue à l’automne 2008, nous a désinhibés. Elle nous a permis de comprendre qu’on a eu tort de laisser une finance débridée dicter ses propres règles. Le monde entier a dû s’engager dans la voie d’une moralisation accrue du capitalisme financier.

Le sommet de Pittsburgh a été l’occasion pour les dirigeants du G20 de se retrouver après les sommets de Washington et Londres, pour poursuivre la réforme urgente du système financier international.

L’Europe, à Pittsburgh, a été comme au début de la crise financière, au premier plan des négociations. Elle a su se réunir autour d’une position ferme et ambitieuse. A Pittsburgh, non seulement l’Europe a été écoutée, mais des avancées concrètes ont pu être observées.

C’est ainsi, par exemple, que la politique de rémunération dans les établissements bancaires a pu être encadrée. Il a notamment été décidé qu’il n’y aurait pas de bonus garantis sur plusieurs années. Leur versement serait, par ailleurs, étalé dans le temps, et il y aurait un « malus » en cas de mauvaise performance des acteurs concernés.

Les décisions prises à Pittsburgh n’ont pas été une fin en soi et constituent l’impulsion nécessaire aux réformes à venir. L’Europe se doit, donc, d’être vigilante à la mise en œuvre des décisions prises au G20, pour qu’une réforme durable et efficace puisse s’installer.

Le Parlement européen est engagé, depuis quelques temps déjà, dans un travail essentiel de redéfinition d’un système de régulation plus juste au niveau européen.

La commission des Affaires économiques et monétaires, dont je suis membre, travaille sur plusieurs dossiers à même de répondre utilement aux leçons que la crise nous a enseignées.

Nous étudions actuellement, par exemple, un projet de Directive destiné à mieux réglementer les gestionnaires de fonds alternatifs, dont les fameux « hedge funds ».