Monsieur le Président,
Monsieur le Président en exercice du Conseil,
Monsieur le Président de la Commission,
Mes chers collègues,
Tout d’abord, je souhaiterais féliciter la Présidence suédoise pour l’excellent travail qu’elle a fourni au cours des 6 derniers mois.
J’aimerais saluer, tout particulièrement, le rôle de la Suède, qui aux côtés des Chefs d’Etat et de gouvernement des 26 autres Etats membres, a contribué à faire émerger une position commune et ambitieuse en prévision du G20 de Pittsburgh. Cela a été le cas, aussi, avant et pendant la Conférence de Copenhague, qui se déroule actuellement.
L’Europe a ainsi pu être un moteur dans la proposition, dans les négociations et dans la conclusion d’accords qui répondent à des enjeux globaux majeurs pour les années à venir.
S’agissant maintenant du Conseil européen de la semaine dernière, les Vingt-Sept se sont prononcés sur la nouvelle architecture de surveillance financière en Europe.
Saluant l’accord trouvé au Conseil, ils ont souhaité engager les négociations avec le Parlement européen, afin que le nouveau système puisse être opérationnel dans le courant de l’année 2010.
La crise a révélé les faiblesses dans notre système de surveillance financière : assurer une meilleure coordination des autorités nationales, renouveler et renforcer les pouvoirs des autorités européennes sont des impératifs urgents que nous devons mettre en place.
Nous ne devons pas revoir nos ambitions à la baisse : un système européen de surveillance fort est dans l’intérêt de tous les Européens.
Je vous remercie de votre attention.
[Seul le prononcé fait foi]