De nouvelles données montrent que les prix ont augmenté de 0,3 % au deuxième trimestre
Les prix des maisons ont augmenté de 0,3 % en France au deuxième trimestre de l’année, par rapport à 2024, poursuivant une tendance observée depuis le début de 2025.
Les notaires de la région parisienne ont déclaré que ces chiffres officiels – qui incluent les achèvements des ventes conclues à la fin de 2024 – restent en deçà des hausses de prix qu’ils ont constatées, qui tournent autour de 2 %.
Ces chiffres sont compilés par l’agence statistique publique Insee, en partenariat avec l’ordre des notaires.
Ils montrent également une augmentation du nombre de transactions immobilières, qui avait atteint 906 000 au cours des douze derniers mois à la fin du mois de juin.
Comme pour la plupart des statistiques immobilières françaises, l’indice Insee-Notaires se concentre sur les grandes villes, les propriétés rurales n’étant pas mentionnées de manière spécifique.
Cependant, elles entrent dans la classification générale des maisons en province, vaste zone de la France qui exclut Paris et sa banlieue, l’Auvergne-Rhône-Alpes (qui comprend Lyon), le Nord de la France (qui comprend Dunkerque), Lille, et la Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui comprend à la fois Marseille et Nice.
Les prix des maisons en province ont augmenté de 0,4 %, au deuxième trimestre par rapport à l’année dernière, mais les statistiques ne distinguent pas entre les prix urbains et prix ruraux.
Les dernières données de Safer, organisme officiel chargé de surveiller les ventes de terrains ruraux, indiquent que les prix des maisons rurales ont baissé en 2024 de 3,4 % par rapport à 2023, avec un prix moyen de 195 000 €.
L’attention des acheteurs se porte également sur les taux d’intérêt à la suite d’une décision de la Banque centrale européenne d’arrêter de réduire les taux, ainsi que sur la hausse des prix des obligations souveraines françaises, alors que les investisseurs réagissent à la dernière vague d’incertitude politique.
