Fatigue chronique, migraines inexpliquées, troubles du sommeil, nausées, difficultés de concentration… Ces symptômes touchent aujourd’hui un nombre croissant de personnes à travers le monde. Leur point commun ? Toutes affirment ressentir un mal-être intense à proximité des réseaux Wi-Fi, antennes relais ou objets connectés.
Longtemps moquée ou qualifiée de phénomène psychologique, cette hypersensibilité aux ondes électromagnétiques — parfois appelée “syndrome d’intolérance électromagnétique” ou “électrosensibilité” — est aujourd’hui au centre d’une enquête discrète menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Alors, s’agit-il d’une pathologie bien réelle que les autorités peinent à reconnaître ? Ou d’un trouble psychosomatique amplifié par notre monde hyperconnecté ?
Des témoignages de plus en plus nombreux… et troublants
Depuis quelques années, des milliers de personnes à travers le monde affirment vivre un véritable enfer au quotidien : douleurs inexpliquées dès qu’un appareil émet des ondes, incapacité à rester dans les lieux publics, isolement forcé en pleine nature.
“Je ressens une pression dans le crâne dès qu’un téléphone est allumé à moins de deux mètres. Je ne peux plus vivre en ville, ni aller au restaurant. C’est une prison invisible”, confie Sylvie, 43 ans, réfugiée électrosensible dans les Cévennes.
En France, certaines communes ont même vu naître des “zones blanches volontaires”, où les réseaux sans fil sont bannis à la demande de quelques habitants devenus hypersensibles.
Des associations recensent aujourd’hui plus de 40 000 cas déclarés, dont une partie est médicalement suivie — souvent sans solution durable.
L’OMS enquête… mais sans communiquer officiellement
Selon une fuite relayée par plusieurs sources scientifiques, l’OMS aurait lancé discrètement un programme de réévaluation de l’impact des ondes sur la santé humaine, en lien avec l’intensification des réseaux 5G et la généralisation des objets connectés.
Objectif : croiser les données de plusieurs pays sur des cas d’électrohypersensibilité signalés, et déterminer s’il existe une base physiologique mesurable derrière les symptômes rapportés.
Mais cette enquête est menée dans la plus grande discrétion, sans communication publique, ni annonce officielle.
Pourquoi ce silence ? Selon certains experts, les enjeux économiques liés aux technologies sans fil sont tels que toute reconnaissance officielle pourrait entraîner un bouleversement mondial, tant sur le plan juridique que sanitaire.
“Admettre que le Wi-Fi ou la 5G peuvent provoquer des troubles chez certains individus, même minoritaires, reviendrait à remettre en cause l’un des piliers de la modernité”, confie un chercheur en santé publique souhaitant garder l’anonymat.
Une maladie toujours non reconnue… mais déjà prise en charge
En France, l’électrosensibilité n’est pas reconnue comme une maladie par la Sécurité sociale. Cependant, certains tribunaux ont déjà accordé des droits à des personnes se déclarant électrosensibles, notamment pour être éloignées des sources d’ondes.
Des médecins, souvent en marge du système conventionnel, prennent en charge ces patients via des approches pluridisciplinaires : diététique, détoxification, isolement électromagnétique, soutien psychologique.
“On ne peut pas nier la souffrance. Ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas un mécanisme qu’il n’existe pas”, souligne un médecin généraliste engagé dans la reconnaissance du syndrome.
Une bombe sanitaire à retardement ?
Pour certains scientifiques, l’électrosensibilité pourrait être au XXIe siècle ce que l’amiante a été au XXe : un scandale de santé publique longtemps ignoré, car trop dérangeant.
Des études montrent déjà des effets biologiques potentiels des ondes sur le sommeil, le système nerveux, voire les cellules, mais les preuves restent “insuffisantes” selon les agences officielles.
L’enquête de l’OMS, si elle confirme un lien entre ondes et troubles neurologiques, pourrait tout changer. Mais en attendant, rien ne filtre.
