Trois syndicats majeurs soutiennent la motion, d’autres pourraient se joindre
Trois des principaux syndicats français ont appelé à une action de grève le 2 décembre, « afin d’obtenir une justice sociale, fiscale et environnementale », dans le cadre du prochain budget.
Le principal syndicat des enseignants FSU et les syndicats CGT et Solidaires ont tous apporté leur soutien à l’action et appelé leurs adhérents à se joindre.
Au 7 novembre, il n’était pas encore clair si d’autres grands syndicats tels que FO et la CFDT, le plus grand du pays, soutiendraient l’action, ce qui constituerait la troisième grève ‘intersyndicale’ de l’année.
Dans un communiqué, les trois syndicats engagés ont déclaré que cet appel est « une initiative qui devrait se diffuser ».
Ils ont également appelé les jeunes et les retraités à se joindre aux manifestations et rassemblements prévus ce jour-là.
En tant que journée officielle de grève, des perturbations sont attendues dans plusieurs secteurs, notamment les transports, les soins de santé et l’éducation.
Des préavis de grève seront déposés plus près de la date, ce qui donnera une image plus nette de l’ampleur prévue des perturbations.
D’autres actions après le 2 décembre n’ont pas été déclarées, mais elles sont envisagées comme possibles.
Cette action fait suite à une marche des retraités soutenue par la CGT, tenue jeudi 6 novembre dans plusieurs villes de France, visant à renverser des mesures prévues dans le budget 2026 et jugées nuisibles pour les retraités.
Les syndicats font pression sur le gouvernement avant le vote budgétaire clé
Dans une déclaration conjointe, les trois syndicats ont souligné le succès des actions menées plus tôt dans l’année. Ils ont déclaré que ces efforts avaient permis d’éviter des projets de suppression de deux jours fériés du calendrier français.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a également annoncé qu’il n’utiliserait pas l’article 49.3 pour faire adopter le budget par le Parlement sans débat.
« Cependant, les premières semaines du débat parlementaire démontrent que sans la mobilisation de la classe ouvrière, ce budget aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs, pour nos services publics et pour l’avenir de notre pays », ont déclaré les syndicats.
« Il est maintenant temps d’amplifier nos mobilisations cet automne pour mettre la pression sur le gouvernement… Nous voulons enterrer définitivement tous ces reculs, obtenir l’abrogation de la réforme des retraites et obtenir les ressources nécessaires pour nos services publics. »
Les votes finaux sur le budget n’auront pas lieu avant la journée d’action prévue, les syndicats estimant qu’une forte participation pourrait encore influencer le texte final du projet de loi.
