Trois véhicules non marqués couvrent 2 500 km de routes sur un réseau initial de 44 itinéraires
Des voitures radar privées circulent désormais dans le département des Alpes-Maritimes, alors que cette région française devient la dernière à adopter la mesure controversée.
La préfecture a confirmé le déploiement de trois de ces véhicules, en circulation depuis le lundi 3 novembre, sur environ 2 500 km de routes et d’autouroutes du département.
Les itinéraires exacts n’ont pas été rendus publics, avec un réseau initial de 44 itinéraires couvert par trois véhicules non marqués.
Les véhicules sont déployés afin de réduire le nombre de décès sur les routes, a indiqué la préfecture lors de l’annonce du déploiement.
Les itinéraires seront mis à jour mensuellement sur la base des statistiques, et viseront à se concentrer sur les tronçons les plus accidentogènes.
Cela pourrait inclure la célèbre Promenade des Anglais le long dufront de mer de Nice, qui a connu plusieurs décès routiers ces dernières années et avait été préalablement mise en évidence comme une zone que les voitures sont censées fréquenter selon les statistiques routières.
| Sécurité routière : déploiement des voitures-radar dans les Alpes-Maritimes |
Pour réduire les risques d’accidents et lutter contre les comportements dangereux au volant, 3 voitures-radar conduites par un opérateur privé seront déployées dans les Alpes-Maritimes à compter du… pic.twitter.com/SkyMhZXiVK
— Préfet des Alpes-Maritimes🇫🇷 (@prefet06) October 31, 2025
Les plans visant à commencer l’exploitation des véhicules avaient été annoncés en juillet 2025. Le département est l’un des derniers en France à voir les véhicules se déployer – d’ici la fin de cette année, seules les régions Île-de-France et Corse ne les utilisant pas.
Les véhicules patrouillent 24 heures sur 24 et les week-ends, et peuvent être difficiles à repérer, contrairement aux véhicules de police marqués. Ils ne demeurent pas mobiles lorsqu’ils vérifient la vitesse des véhicules.
Les conducteurs travaillent par quarts de six heures et sont engagés à plein temps, avec des salaires mensuels qui varient légèrement selon l’entreprise chargée d’effectuer les opérations dans le département.
Les conducteurs ne toucheront pas, selon les informations, de commission pour chaque véhicule où ils signalent une vitesse excessive.
Les véhicules peuvent souvent circuler d’un département à l’autre, ce qui rend difficile de suivre lesquels sont utilisés pour contrôler les vitesses. Toutefois, la préfecture a indiqué que des véhicules du type « Berlin » sont utilisés dans les Alpes-Maritimes.
Des sites non officiels existent qui prétendent répertorier les plaques d’immatriculation et les modèles des voitures, mais il n’est pas certain que l’un d’eux soit à jour ou exact.
Si vous êtes flashé par l’un des véhicules, notez que les marges d’erreur sont doubles par rapport à celles des caméras fixes traditionnelles.
