Comment éviter les soucis EES pour les ados britanniques en France

Une famille résidant dans le sud-ouest de la France rapporte que leur fils de 13 ans a dû être enregistré dans le nouveau système frontalier numérique EES lors d’un voyage récent, car il ne possédait pas de document de voyage DCEM pour les jeunes.

L’ambassade britannique a déjà averti que des familles étrangères en France, dont les membres sont âgés de moins de 18 ans, risquent cela si elles ne possèdent pas ce document français. Nous avons traité ce sujet à plusieurs reprises, mais nous ne sommes pas au courant que le problème ait reçu une attention largement répandue ailleurs.

Peter James a déclaré que le personnel de l’aéroport de Biarritz a « fait tout un foin » lors de leur récent départ vers le Royaume‑Uni en raison d’un tampon de passeport antérieur dans le passeport de leur fils, délivré au retour d’un séjour au début de l’année. L’agent des douanes a dit que « comme il n’avait pas de carte de séjour il était soumis à la règle des 90/180 jours ».

Ses empreintes digitales ont été prélevées et une prise de données faciales a été effectuée. M. James a déclaré que son fils « a dû passer par le processus d’empreintes et faire tamponner à nouveau son passeport » lors de leur retour ultérieur.

Il a déclaré avoir compris que sa propre carte de séjour devrait couvrir ses enfants.

Bien que cela soit correct pour les besoins de la résidence, le nouveau système EES crée une difficulté pour les déplacements à travers les frontières schengen, car les jeunes, qui ne bénéficient pas d’une carte de séjour personnelle (à moins qu’ils aient 16 ans ou plus si nécessaire pour le travail ou une formation), peuvent ne pas disposer d’une preuve formelle de résidence en France et donc être exempts de l’EES.

Pour éviter de tels problèmes, il est donc conseillé aux familles d’obtenir un DCEM auprès de leurs préfectures, qui coûte 50 € (ou gratuit pour les familles Brexit WA). Plus de détails sur la procédure ici.