Alors que les pays du pourtour de la Méditerranée se réunissaient à Tanger mercredi 7 octobre, ils ont déclaré vouloir renforcer la coopération dans des domaines urgents comme le terrorisme, l’immigration, le climat.
Ces défis sont communs à l’ensemble des pays de cette région : de l’Afrique à l’Union européenne. L’actualité dramatique récente impose cette rencontre et démontre la nécessité de relancer l’Union Pour la Méditerranée, initiée avec vision et ambition par Nicolas Sarkozy en 2008.
La crise migratoire, le terrorisme et la radicalisation sont des défis pour l’ensemble de nos pays, et en particulier pour ceux du pourtour de la Méditerranée.
La création aux frontières de l’Union européenne de centres de rétention, de centres d’accueil pour les réfugiés, l’établissement d’une liste de pays sûrs, ne pourra se faire que grâce à cette Union Pour la Méditerranée.
Redonnons souffle Le défi climatique, enfin, nous incite à innover en matière d’énergie. Le Maroc, dans cette matière, comme dans tous les défis mentionnés, est pionnier et a su démontrer son leadership.
La tenue au Maroc lundi 5 octobre des négociations entre les deux camps rivaux en Libye qui a abouti à un accord pour la mise en place d’un gouvernement d’unité nationale démontre également le rôle stratégique du Maroc pour la stabilité et l’avenir de cette région. Tout comme le couple franco allemand a été à la base de la construction européenne et en demeure le moteur, la France et le Maroc ont vocation à s’unir davantage afin de redonner vie à l’Union Pour la Méditerranée, pour la stabilité de la région et pour résoudre ces conflits graves à conséquences mondiales.
L’impulsion créée par la réunion de Tanger est une chance à saisir pour notre sécurité et notre liberté, ces valeurs universelles qui vont bien au delà de nos seules frontières.
