Le 18 septembre 2018, la Commission européenne a annoncé le déblocage de 26,5 millions d’euros pour aider la République centrafricaine à faire face à la crise humanitaire régionale qui la frappe. Cette aide d’urgence sera destinée aux familles vulnérables touchées par cette crise et ses retombées dans les pays voisins.
En réaction à cette crise qui s’éternise, la Commission avait créé le fonds Bêkou (fonds fiduciaire de l’Union européenne pour la République centrafricaine). L’objectif était de faciliter l’accès des populations aux services essentiels (eau et assainissement, alimentation, soins, etc.) et d’assurer la relance de l’activité économique dans un contexte sécuritaire restauré.
Dans un rapport publié en 2017, la Cour des comptes européenne a rendu les conclusions d’une mission d'audit de la performance réalisée en 2016 et 2017 sur la conception et la mise en œuvre du fonds Bêkou. Or, l’auditeur externe indépendant a jugé que la gestion du fonds Bêkou pouvait être améliorée, avant de donner certaines recommandations.
La Commission a-t-elle pris en compte ces recommandations dans l’élaboration de cette aide d’urgence afin que celle-ci soit la plus efficace possible?
Quelles sont les mesures prises pour mener à bien la distribution de ces ressources dans un territoire marqué par une grande insécurité?
