Au cours de son discours sur l'état de l'Union, le 13 septembre 2017, Jean-Claude Juncker, président de la Commission, a déclaré vouloir la «création d'une cellule européenne de renseignement». Cet organisme permettrait l'échange automatique de données relatives aux terroristes et aux combattants étrangers entre les services de renseignement et la police de chaque État membre.
En janvier 2016, et en réponse aux attaques terroristes qui ont eu lieu à Paris en novembre 2015, un Centre européen de contre-terrorisme (CECT) avait déjà été créé au sein d'Europol. Le CECT a notamment pour but de faciliter le partage d'informations entre les États membres sur les combattants étrangers, le financement du terrorisme et la propagande terroriste en ligne.
1. Comment la Commission entend-elle articuler cette cellule européenne de renseignement avec le Centre européen de contre-terrorisme? Quelles nouvelles dispositions introduites avec la création de cette cellule permettraient une meilleure coopération entre autorités et services de renseignement des États membres?
2. Sous quels délais la Commission prévoit-elle la conception de cette cellule européenne de renseignement?
