Les 18 et 19 avril dernier, à l’occasion de la 12e conférence de la facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (FEMIP), des priorités et des objectifs pour une coopération renforcée dans le développement d’une «économie bleue en Méditerranée» ont été définis.
Dans le droit fil des récents travaux de l’assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée, cet événement a permis de mettre en lumière les nombreuses potentialités liées à la mer dans cette région, dans des domaines aussi variés que les transports, la pêche ou le tourisme.
Pour réussir cette «croissance bleue», il s’agit notamment, comme il a été indiqué lors de la conférence, de favoriser les clusters maritimes, de construire des infrastructures (notamment portuaires comme cela a été fait avec le port de Tanger-Med), de coopérer dans le domaine de la formation et de la création d’emplois.
Ce sont des défis ambitieux et des objectifs tout à fait pertinents pour favoriser sans plus attendre le développement économique et social de l’ensemble des pays riverains de la Méditerranée.
Le Vice-président de la BEI a, à cette occasion, réclamé une véritable impulsion politique pour donner une dimension concrète à la coopération maritime en Méditerranée.
Dans ce même esprit, je souhaite demander à la Commission quel rôle elle entend jouer pour poursuivre ces efforts ?
Quelles sont les prochaines étapes à la réalisation de cette «croissance bleue» ? Comment compte-elle fédérer autour de ce projet le plus grand nombre d’acteurs institutionnels et de pays du pourtour méditerranéen ?