Le 6 décembre 2017, le Comité économique et social européen (CESE) a adopté un avis sur la coopération avec la société civile en vue de prévenir la radicalisation des jeunes. Il y souligne un manque d’implication des acteurs de la société civile, alors que cette implication permettrait aux stratégies de prévention de la radicalisation d’être appliquées suffisamment tôt.
La Commission a pourtant mis en place de nombreuses mesures, notamment législatives, avec pour objectif de lutter contre la radicalisation.
Selon le CESE, néanmoins, ces initiatives ne sont pas encore assez efficaces car elles sont davantage motivées par des réactions à des situations de crise. Il estime que l’intégration et l’inclusion sociale devraient être une priorité afin de s’attaquer aux causes de la radicalisation. Le CESE préconise alors notamment le soutien au développement d’espaces de dialogue et d’expression personnelle en partenariat avec la société civile, par exemple avec les organisations de jeunesse telles que les clubs sportifs.
Face à ces observations et recommandations, comment la Commission peut-elle encourager un meilleur engagement des acteurs de la société civile dans la prévention de la radicalisation?
