Apparue en Guinée il y a près de sept mois, l’épidémie Ebola n’a cessé de s’étendre. Aujourd’hui, l’Afrique de l’Ouest est confrontée à une situation sanitaire critique qui a déjà fait plus de 2000 morts et infecté près de 4000 personnes. Selon l’Organisation mondiale du commerce, la crise sanitaire est une « urgence de santé publique de portée internationale » dont le nombre de patients pourrait dépasser les 20 000 au cours des trois prochains mois.
Face à cette situation dramatique, la communauté internationale doit se mobiliser encore davantage. L’Union européenne a décidé d’accroître son niveau d’assistance celle-ci atteignant près de 150 millions d’euros comportant notamment le traitement des patients infectés et des mesures destinées à endiguer l’épidémie, tout en renforçant les systèmes de soins de santé et en améliorant la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et l’assainissement .
Si le déblocage de ces fonds est un motif d’espoir, il faut, en parallèle, nous assurer de leur bon usage afin qu’ils bénéficient concrètement aux populations touchées par le virus dans les régions concernées.
Dans cette perspective, quels dispositifs de suivi la Commission européenne compte-elle mettre en place afin d’assurer que l’assistance fournie soit effectivement destinée aux populations victimes du virus Ebola ?
