Rachida Dati

Député européen pour l'Île-de-France et des français de l'étranger

Activités parlementaires

Questions écrites

Le trafic de biens culturels et le financement du terrorisme

Selon la Commission, le chiffre d'affaires total du commerce illicite d'antiquités et d'œuvres d'art représenterait 2,5 à 5 milliards d'euros par an. La Commission note que 80 à 90 % des ventes d'antiquités sont des biens issus du trafic illégal et que certains bénéfices pourraient financer des activités terroristes.

Face à ce problème, la Commission, en juillet 2017, a proposé un règlement pour lutter contre les importations illégales et le trafic de biens culturels provenant d'États tiers.

Si cette proposition est importante, l'Union du personnel des Finances, qui représente les agents douaniers, affirme cependant que davantage de moyens humains sont nécessaires pour inspecter les importations de l'Union et appelle à une meilleure formation des agents pour détecter les biens culturels issus du trafic.

Au sujet de la formation, la Commission s'est contentée d'annoncer que des séances de formation seront organisées par les États membres pour les agents des douanes et des services répressifs.

1. Afin d'harmoniser les contrôles dans l'Union européenne, la Commission prévoit-elle d'organiser des programmes européens de formation pour les douaniers afin de les aider à lutter contre le trafic de biens culturels?

2. La Commission prévoit-elle des mesures complémentaires pour faciliter l'exécution de ce règlement? Si oui, lesquelles?


Extension du registre judiciaire antiterroriste aux autres États membres de l'Union européenne

Le 5 novembre 2018, les ministres de la justice français, espagnol, allemand, belge, italien, luxembourgeois et néerlandais ont signé, à Paris, une déclaration visant à créer un registre judiciaire européen antiterroriste auprès de l'Agence de l'Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale Eurojust. Il devrait permettre de favoriser l'échange d'informations après un attentat et d'améliorer les enquêtes en cours.

Depuis 2015, les autorités judiciaires des États membres de l'Union européenne ont ouvert 256 nouvelles procédures en matière de terrorisme auprès d'Eurojust. Ces dossiers ne concernent pas seulement des attaques commises sur le territoire des États membres qui se sont accordés pour la création du registre, mais également des attentats à Stockholm ou à Turku en Finlande par exemple. Afin de lutter efficacement contre le terrorisme, il est fondamental de renforcer la coopération judiciaire européenne et d'étendre le registre judiciaire antiterroriste à l'ensemble des États membres de l'Union européenne.

La Commission européenne envisage-t-elle de promouvoir l'extension du registre judiciaire européen antiterroriste à l'ensemble des États membres de l'Union européenne ?


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