La campagne pour les élections européennes du mois de mai dernier a démontré que les questions migratoires et de contrôle des frontières extérieures demeurent au cœur des préoccupations des citoyens en Europe.
C’est donc avec raison que la présidence italienne du Conseil de l’Union européenne a choisi de faire de la gestion des afflux de migrants clandestins en Méditerranée une priorité. Cet engagement passe alors par le développement de l’opération Frontex Plus, visant à remplacer l’opération italienne Mare Nostrum.
Pour s’assurer du succès de ce projet, la Commission européenne a procédé à un appel à participation auprès des États membres, afin de pouvoir lancer l’opération d’ici le mois de novembre.
La commissaire européenne aux Affaires intérieures Cecilia Malmström a affirmé que le succès de cette opération sera principalement soumis à l’engagement des États membres, ainsi qu’aux moyens qu’ils sont prêts à mettre à disposition. La France a ainsi d’ores et déjà annoncé qu’elle y participera.
Dans cette mesure, quel plan d’action compte mettre en place la Présidence italienne du Conseil pour inciter les États membres à mobiliser ensemble les moyens nécessaires au succès de Frontex Plus, notamment par la mise à disposition de financements, de navires et de gardes-frontières ?
