Pour pouvoir entrer en vigueur, l’Accord de Paris devait être ratifié par au moins 55 pays responsables d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre. Grâce à la ratification de l’Union européenne, ce critère a été rempli le 4 octobre 2016 et le traité a pu entrer en vigueur le 4 novembre dernier.
En tant que deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre, la participation des États-Unis à cet effort mondial est fondamentale. Acquise sous la présidence Obama, la participation des États-Unis est depuis incertaine avec l’élection du Président Trump. Pendant sa campagne, le nouveau Président élu a promu l’utilisation des énergies fossiles et s’est lui-même présenté en tant que climato-sceptique.
Face à cette nouvelle donne, l’Union européenne se doit d’assumer son rôle de leader dans la protection de l’environnement et s’imposer comme un interlocuteur auprès des États-Unis.
Aussi, la Commission compte-t-elle entamer, dès son investiture, des discussions avec le Président Trump pour que les États-Unis réaffirment leur engagement ?
Que compte proposer la Commission pour convaincre les pays récalcitrants et éviter un possible effet domino en cas de remise en cause de l’Accord de Paris par les États-Unis ?
