Afin de lutter contre le réchauffement climatique et d'amorcer la transition énergétique prévue par l'accord de Paris, l'Union européenne doit augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique, pour la porter à 32 % de la consommation en 2030, conformément à la directive relative à la promotion de l'utilisation de l'énergie produite à partir de sources renouvelables. Les énergies marines renouvelables apparaissent comme une solution fiable, décarbonée et inépuisable pour répondre à ce défi.
En novembre 2017, la Commission européenne a indiqué que priorité était donnée aux énergies hydrolienne et houlomotrice dans le programme de travail sur l'énergie du programme cadre «Horizon 2020». Outre l'impact environnemental considérable du développement de ces énergies, l'expansion de nouvelles filières industrielles serait une source importante d'emploi au sein de l'Union européenne. D'ailleurs la France, grâce à ses 11 millions de km2 d'eaux territoriales — dont 95 % situés dans les outre-mer — possède le deuxième espace maritime au monde et pourrait être, ainsi, un laboratoire de choix pour tester ces énergies propres.
Par quelles initiatives la Commission compte-t-elle désormais soutenir le développement des énergies hydrolienne et houlomotrice ?
Un plan d'action est-il prévu dans ce sens ?
