En 2016, le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) d'Europol a signalé une augmentation sensible du contenu relatif au trafic de migrants sur les réseaux sociaux. Selon l'EMSC, 1 150 comptes sur les réseaux sociaux, qui faisaient la promotion du trafic de migrants ou y étaient associés, lui ont été signalés, contre 148 en 2015. Toujours selon Europol, de tels comptes proposeraient des forfaits pour passer en Europe incluant le logement, le transport, la création de faux papiers, etc.
Si beaucoup d'annonces sont publiées sur Facebook, l'EMSC note également que d'autres plateformes, comme Telegram, commencent à connaître le même phénomène. Dans ce contexte, une des priorités d'Europol en 2017 est de lutter contre l'utilisation des réseaux sociaux par les trafiquants.
Il paraît urgent de contenir de telles pratiques en ligne et de coopérer avec les géants de l'internet dans la lutte contre l'organisation de l'immigration illégale sur les réseaux sociaux.
Aussi, la Commission compte-t-elle, comme elle l'a fait pour les discours à caractère haineux en ligne, créer un code de conduite pour les géants de l'internet afin d'encadrer et de favoriser la suppression de tels contenus?
