Le tragique nouveau record de morts en Méditerranée pour l’année 2016, mais également le faible taux de retour des migrants en situation irrégulière vers leurs pays d’origine, illustrent la nécessité d’une coopération forte entre l’Union européenne et les pays tiers.
Face à l’explosion de la crise migratoire en Europe, plusieurs hotspots ont été mis en place en Italie et en Grèce afin d’identifier rapidement, d'enregistrer et de relever les empreintes digitales des migrants arrivants sur le territoire européen. Ces structures doivent permettre de distinguer les réfugiés et demandeurs d’asile des migrants économiques, qui eux n’ont pas vocation à rester sur le territoire de l'Union européenne. Toutefois, si ces démarches avaient lieu, dans un premier temps, dans les pays tiers voisins de l’Union européenne, des périlleuses traversées en mer organisées par les réseaux de passeurs pourraient être évitées, et les systèmes d'asile européens seraient désengorgés.
Aussi, la Commission envisage-t-elle de travailler en coopération avec les pays tiers afin d’établir, aux voisinages de l’Union européenne, des hotspots sur le modèle que ceux établis en Europe?
