Le 5 juin 2017, la Haute Représentante de l'Union européenne a annoncé que 50 millions d'euros seraient débloqués pour appuyer la force conjointe du G5 Sahel, créée en février 2017 pour lutter contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée et l'immigration irrégulière.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, dans sa résolution du 21 juin 2017 pour soutenir les efforts de la force conjointe, engage quant à lui les partenaires du G5 Sahel à apporter leur appui par la fourniture d'une assistance suffisante à la force conjointe sur les plans logistique et opérationnel.
Par ailleurs, l'Union est déjà présente dans la région à travers trois missions (EUCAP Sahel Mali, EUCAP Sahel Niger et EUTM Mali) pour former et conseiller les forces de sécurité de ces pays. L'Union a également organisé la formation de plusieurs officiers des cinq pays composant la force conjointe du G5 Sahel.
Aussi, pour la Haute Représentante, comment les trois missions de l'Union dans la région interagiront-elles avec la force conjointe? Sur les plans logistique et financier ainsi que vis-à-vis de la formation des officiers des armées, comment les trois missions de l'Union porteront-elles appui à la force conjointe?
