Alors que près de 3 000 Européens sont partis pour le djihad en Syrie et en Irak, il est plus que jamais nécessaire de parachever, au niveau européen, la mise en place d’un système efficace de transfert des données des dossiers des passagers aériens européens pour lutter contre le terrorisme.
Attachée au respect du droit à la vie privée, je sais néanmoins que la sécurité est une préoccupation première des citoyens de nos États. Je regrette donc les résultats du vote qui a eu lieu au Parlement européen le 25 novembre dernier, qui retardent la conclusion d’un accord avec le Canada et envoient un signal inquiétant à nos partenaires internationaux.
Cela doit nous inciter à nous mobiliser encore davantage pour trouver des solutions afin de faciliter l’adoption rapide de la directive instaurant un système de dossiers passagers (PNR) dans l’Union européenne.
Le 3 décembre dernier, le commissaire D. Avramopoulos a suggéré de créer un agent de protection des données pour répondre aux inquiétudes du Parlement européen, qui craint de voir le droit au respect de la vie privée menacé.
Dans ce contexte, j’aurais aimé avoir des précisions sur le contour précis de cette fonction et sur la possibilité de confier ce rôle au contrôleur européen de la protection des données.
