Le milieu carcéral est un foyer de radicalisation important. C’est pourquoi un personnel pénitentiaire formé, et en effectifs suffisants, est nécessaire à une politique efficace de contre-radicalisation et de déradicalisation.
Précisément, dans le cadre de la lutte prioritaire contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation, le programme européen en matière de sécurité publié en avril propose de tirer parti d’EUROPRIS, l’Organisation européenne des services pénitentiaires et correctionnels. Il s’agit d’échanger des bonnes pratiques en matière de formation des personnels pénitentiaires à la détection et la lutte contre les comportements radicaux chez les détenus.
La Commission pourrait-elle préciser si la mise en œuvre de cette proposition passe par la création d’un nouveau groupe d’experts au sein d’EUROPRIS, qui soit dédié à la formation des personnels de surveillance à la lutte contre la radicalisation ?
D’autre part, la détection des individus prosélytes en vue de leur isolement n’est pas suffisante. Il s’agit de proposer des contre-discours théologiques efficaces, facilités par la présence d’aumôniers dans les prisons.
Dès lors, quels échanges de bonnes pratiques sont envisagés par la Commission concernant le recrutement, la formation et le financement des aumôniers de prison ?
