L’Union pour la Méditerranée (UPM), projet ambitieux lancé en 2008 notamment à l’initiative de la France, a été remise à l’honneur récemment à travers les réunions de l’Assemblée parlementaire de l’UPM à Marseille et à Bruxelles.
Ces rendez-vous ont permis aux parlementaires de faire le point sur les initiatives phares de l’Union dans la région comme la dépollution de la Méditerranée, l’université euroméditerranéenne ou la construction d’autoroutes maritimes et terrestres. Ces projets présentent de réels atouts pour accompagner le développement, la stabilisation et la prospérité des pays riverains de la Méditerranée.
Dans leur déclaration finale, les parlementaires ont aussi indiqué les nombreux défis auxquels l’Union doit encore répondre, notamment sur le plan de l’énergie. En février dernier, dans sa réponse à ma question écrite sur le plan solaire méditerranéen, le commissaire Oettinger déclarait que la Commission considérait ce projet comme un élément essentiel de sa politique visant à assurer la sécurité énergétique de l’Union européenne et à lutter contre le changement climatique.
Cinq ans après le lancement de l’UPM, la Commission ne peut se contenter de déclarations d’intention, mais doit accéder aux demandes des parlementaires des deux rives de la Méditerranée, en présentant des actions concrètes.
La Commission peut-elle indiquer quelles sont ses principales propositions envisagées dans le cadre de sa contribution au schéma directeur du plan solaire méditerranéen qui sera présenté aux États de l’UPM fin 2013 ?