L'Union européenne a investi un montant de 2,6 milliards d'euros en 2017 pour aider 797 000 Européens à étudier, à se former, à enseigner ou encore à travailler à l'étranger. Toutefois, ce programme reste méconnu des jeunes issus de milieux défavorisés, et leur mobilité reste inférieure à ceux des classes plus aisées.
Dans le cadre des consultations citoyennes sur l'Europe organisées en France en 2018, des jeunes de milieux défavorisés ont dit découvrir le programme Erasmus+. Il est fondamental d'encourager la mobilité de ces jeunes, en dissipant leurs inquiétudes quant à l'éloignement familial et au coût du départ. Tibor Navracsics, commissaire européen chargé de l'éducation, de la culture, de la jeunesse et du sport, a déclaré en 2017 que l'objectif était de doubler le nombre de participants au programme Erasmus+ d'ici 2025, en visant en particulier les personnes issues de milieux défavorisés. Par ailleurs, la même année, plus d'un tiers des projets étaient axés sur des problématiques d'inclusion et de diversité.
Quelles initiatives va prendre la Commission européenne afin de poursuivre son engagement en faveur de la mobilité des jeunes des milieux défavorisés ?
