Depuis le dimanche 18 février, des centaines de civils ont été tués dans des bombardements et tirs d'artillerie menés par le régime syrien dans la dernière enclave rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas. Parmi ces victimes se trouvent des dizaines d'enfants, coincés et impuissants face à cette offensive.
En plus de la destruction des infrastructures civiles, dont des hôpitaux qui ne sont plus en service, la Ghouta orientale souffre depuis cinq ans du blocus qui lui est imposé. Quelque 400 000 personnes se retrouvent ainsi piégées et sans accès aux aides humanitaires que tentent de leur faire parvenir les organisations internationales. Les civils ne sont pas seulement menacés par les attaques aériennes, mais également par la famine et la malnutrition.
Le 19 février, la Haute Représentante, Federica Mogherini, et le Commissaire européen chargé de l'aide humanitaire, Christos Stylianides, ont mis en garde la communauté internationale contre cette tragédie. Depuis, et malgré l'adoption à l'unanimité, le 24 février, d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU réclamant une trêve, les raids aériens et les combats au sol continuent.
Au-delà de déclarations, quelles mesures concrètes la Commission peut-elle entreprendre pour tenter de sortir la région de sa situation cauchemardesque ?
