À la suite d'une visite des camps à Tripoli en septembre 2017, la présidente internationale de Médecins sans frontières, Joanne Liu, a affirmé que les camps de réfugiés en Libye étaient dans un état «sale et chaotique». Elle a aussi souligné certains abus de la part des gardiens de ces camps, surtout envers les femmes.
Le président Jean-Claude Juncker a noté, durant son discours sur l'état de l'Union le 13 septembre 2017, la nécessité d'améliorer les conditions de vie des réfugiés en Libye. Il a ajouté que la Commission agirait «de concert avec les Nations unies pour mettre fin à cette situation scandaleuse», et qu'elle devait renforcer sa coopération avec la Libye.
L'instabilité politique en Libye complique toutefois la mise en place de certains projets européens, comme en atteste la difficulté à reverser les fonds du programme d'action annuel pour la Libye.
Dans ce contexte, la Commission peut-elle préciser les moyens d'actions qu'elle souhaite mettre à disposition pour participer à l'amélioration des conditions de vie dans les camps de réfugiés en Libye?
