En mars 2017, une enquête du journal britannique The Observer a révélé que des milliers d'ouvrières agricoles roumaines étaient abusées sexuellement par leurs employeurs italiens et soumises au travail forcé. Dans l'Union européenne, la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle et de travail forcé représentent, selon la Commission, les deux premières formes de traite des êtres humains avec, respectivement, 67 % et 21 % des victimes enregistrées. La Commission reconnaît également que cette criminalité organisée peut prendre des formes très variées et évolue avec le temps.
Dans ce cadre, l'Union a adopté en 2011 une directive concernant la lutte contre la traite des êtres humains. Pour autant, il ressort d'un rapport de la Commission de 2016 sur les progrès réalisés dans la lutte contre la traite des êtres humains que des lacunes existent quant à l'application de cette directive.
Aussi, quelles mesures la Commission prévoit-elle pour s'assurer d'une application pleine et entière de la directive de 2011 ?
La Commission pourrait-elle expliquer comment elle entend lutter contre les nouvelles pratiques liées à ce crime organisé et adapter la législation européenne à ces nouveaux phénomènes ?
