Confrontée à des flux migratoires incontrôlés, l'Union européenne a publié, le 13 mai 2015, l'agenda européen en matière de migration. Une mesure phare de l'agenda consistait à établir des «hotspots», des centres d'enregistrement des migrants entrant sur le territoire de l'Union européenne. Si cette tâche est effectuée par des agents européens, le reste de la gestion des centres, et notamment ce qui relève de la sécurité, fait partie des prérogatives des autorités de l'État membre dans lequel se trouve le centre.
Les affrontements récents entre les forces de police et des migrants, au sein même de ces centres, illustrent que ces «hotspots» peuvent être des lieux d'insécurité. Le gouvernement belge a d'ailleurs déjà ordonné le rapatriement de certains de ses agents.
Au regard de ces évènements, la Commission entend-elle revoir l'organisation et la gestion des centres d'enregistrement ?
Par ailleurs, peut-elle nous confirmer si Europol a renforcé sa présence dans ces «hotspots», conformément aux recommandations du premier rapport sur les progrès accomplis dans la mise en place d'une Union de la sécurité effective et pérenne ?
