Dans une région déstabilisée par les conflits et où les États se délitent, la République libanaise doit rester ce pays pivot du Moyen-Orient. Seul un Liban fondé sur des institutions solides sera en mesure de continuer à jouer ce rôle clé.
Or, depuis le 25 mai dernier, cet État connaît une vacance du pouvoir présidentiel. En effet, malgré une dizaine de sessions convoquées pour élire un successeur à Michel Sleiman, le Président sortant, aucun consensus n’a aujourd’hui pu être trouvé.
Les défis auxquels est confronté le Liban sont immenses. Ils sont d’ordre sécuritaire, économique et humanitaire. Dans ce contexte, il existe un risque d’exacerbation des tensions interconfessionnelles mais aussi entre Libanais et réfugiés de tous horizons.
En tant que garant de l’indépendance du Liban, de son unité et de l’intégrité de son territoire , le Président de la République a un rôle crucial à jouer dans la consolidation du Liban, condition à ce qu’il puisse continuer à tenir son rôle régional.
Partenaire de l’Union européenne au titre de la politique de voisinage, j’aurais aimé savoir quelles initiatives urgentes la Commission européenne comptait prendre en vue d’encourager la reprise d’un dialogue politique participant au renforcement des institutions du pays ?
