En juin 2016, la Commission, en lien avec Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft, a mis en œuvre un code de conduite dans lequel ces entreprises s'engagent à lutter contre les discours haineux en Europe. Un an après, la Commission a pu annoncer que de bons résultats avaient été enregistrés. En moyenne, dans 59 % des cas, ces quatre entreprises ont réagi aux signalements en supprimant le contenu repéré.
Ce code de conduite est un moyen important pour lutter contre le terrorisme, comme la commissaire chargée de la justice, des consommateurs et de l'égalité des genres, Vera Jourova, a pu le préciser. Or, il a été mis en évidence que l'urgence était à présent l'identification des comptes des membres des organisations terroristes qui promeuvent ces messages de haine, ainsi que l'élaboration d'un contre-discours en ligne.
Aussi, quelles autres entreprises la Commission envisage-t-elle d'associer à son code de conduite?
La Commission a-t-elle mené des discussions avec les «géants» de l'internet concernant les outils à disposition pour l'identification des comptes des membres des organisations terroristes qui distillent un discours de haine sur l'internet?
