Le 6 juin 2017, M. Dimitris Avramopoulos, commissaire pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté, a annoncé la publication du rapport européen sur les drogues 2017.
Dans ce rapport de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), il est précisé que «la dernière décennie a vu le développement de marchés en ligne, portés par l'émergence des nouvelles technologies Internet». Ainsi, selon une étude commandée par le ministère de la sécurité et de la justice des Pays-Bas, «il existerait une cinquantaine de marchés dissimulés, sur le Darknet, où acheteurs et vendeurs de drogues se rencontrent».
Pour ce qui est des drogues, les transactions se font en monnaie virtuelle, notamment via le «Bitcoin», qui est un moyen rapide, efficace et anonyme pour conclure les transactions. À ce titre, la Commission a inclus la question des monnaies virtuelles dans la révision de la quatrième directive dite «anti-blanchiment».
Aussi, face à la croissance du phénomène, la Commission prévoit-elle d'augmenter les moyens financiers et humains de l'OEDT pour mieux maîtriser et connaître les usages du commerce de drogues sur le Darknet?
La Commission pense-t-elle aller plus loin dans la réglementation des monnaies virtuelles?
