D'après le rapport annuel 2018 d'Europol sur la situation et les tendances en matière de terrorisme au sein de l'Union européenne, en 2017, 205 attaques terroristes ont été déjouées, manquées ou perpétrées au sein de neuf États membres de l'Union. Le Royaume-Uni a connu le plus grand nombre d'entre elles, puisqu'on en déplorait 107.
Le Royaume-Uni s'apprête à sortir de l'Union européenne et, dès lors, ne fera notamment plus partie d'Europol, qui soutient les États membres dans la lutte contre la grande criminalité internationale et le terrorisme. Le Royaume-Uni est pourtant un partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme en Europe, l'efficacité des actions anti-terroristes passant par le partage d'informations entre les États membres. Cet État est d'ailleurs le deuxième plus gros contributeur aux systèmes d'information d'Europol. Rob Wainwright, ancien directeur d'Europol, avait déclaré en 2016 que le Royaume-Uni pourrait négocier une forme d'accès à cette agence de la même manière que la Norvège et l'Islande.
Quels sont les partenariats envisagés entre le Royaume-Uni et Europol à la suite du Brexit, afin que cet État puisse rester un partenaire clé de l'Union européenne dans la lutte contre le terrorisme ?
