Dans un rapport publié mercredi 8 octobre, la Cour des comptes de l’Union européenne a mis en exergue certaines défaillances du Fonds pour les frontières extérieures (FFE) de l’Union européenne, doté de 1,9 milliards d’euros. Mis en place pour la période 2007-2013, ce fonds était destiné en particulier à couvrir les tâches de contrôle, de surveillance et de gestion des flux de personnes aux frontières extérieures.
Dans le contexte du cadre financier pluriannuel 2014-2020, le Fonds Sécurité Intérieure-Frontières extérieures et visas (FEV), dont l’enveloppe globale s’élève à 2,76 milliards d’euros, a succédé au FFE.
Sur le fond, la Cour des comptes a estimé que la valeur ajoutée du FFE est restée limitée et son utilisation susceptible d’être améliorée. Elle a également considéré qu’il conviendrait d’améliorer la contribution du Fonds aux opérations de l’Agence Frontex.
Face aux critiques de l’auditeur externe de l’Union européenne, comment la Commission européenne entend-elle prendre en compte et mettre en œuvre les recommandations de la Cour des comptes au sujet du FFE afin d’assurer la correcte utilisation et la meilleure efficacité du FEV ?
