Dans le septième rapport sur la relocalisation et la réinstallation, la Commission insiste sur le besoin, pour l'Italie, d'instaurer une procédure spécifique permettant la relocalisation des mineurs non accompagnés. Les deux rapports suivants ont révélé que malgré l'assistance de la Commission, les autorités italiennes n'avaient toujours pas clarifié les dispositions de cette procédure.
L'enjeu est d'autant plus important que la situation est pressante. Ces mêmes rapports indiquent que le nombre de mineurs non accompagnés arrivant en Italie ne cesse d'augmenter. En 2016, au total, plus de 28 000 mineurs non accompagnés seraient arrivés dans ce pays. De surcroît, ces mineurs ne peuvent pas recourir à une procédure automatique pour être transférés vers des centres spécifiques. Ils restent donc plus longtemps dans les centres d'enregistrement que les migrants adultes ou voyageant en famille. Parallèlement, la Grèce, qui accueille aussi des mineurs non accompagnés, a déjà pu entamer le processus de leurs relocalisations.
1. La Commission peut-elle préciser les obstacles empêchant l'Italie de se doter du même cadre réglementaire que la Grèce pour les mineurs non accompagnés?
2. L'Italie a-t-elle fourni un calendrier afin de se doter de ces mesures spécifiques?
