En marge du sommet UE-UA des 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, les Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne ont annoncé la mise en place d’un groupe de travail pour faciliter le retour de migrants placés en détention en Libye. Ce groupe de travail est composé de l’UE, de l’UA, de l’OIM (Organisation internationale des migrations) et du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR).
Il doit participer à une augmentation du nombre de retours volontaires et à un démantèlement des réseaux de passeurs. Selon une déclaration de la Haute Représentante, Federica Mogherini, datée du 14 décembre 2017, ces actions auraient déjà permis la prise en charge de presque 2 000 personnes en moins de dix jours en vue de leur rapatriement dans leurs pays d'origine.
Les objectifs du groupe de travail mis en place par l’UE, l’UA et les Nations unies sont ambitieux. Les trois parties se seraient engagées à faciliter le retour volontaire de 15 000 personnes supplémentaires d’ici février 2018.
La Haute Représentante pourrait-elle préciser les outils diplomatiques qui seront employés afin de permettre la réalisation de ces objectifs dans le cadre de ce groupe de travail?
