L’accord migratoire du 18 mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie a permis de réduire considérablement le nombre de migrants partant de la Turquie pour emprunter la route des Balkans. Pour autant, comme nous le rappelle le tragique naufrage d’un navire au Nord des côtes égyptiennes et ayant coûté la vie à plus de 200 migrants le 21 septembre dernier, d’autres routes comme celle de la Méditerranée centrale prennent à nouveau de l’ampleur.
Nous assistons à une augmentation des départs depuis d’autres pays comme la Libye et l’Égypte. Si la Libye est effectivement un des principaux pays de départs pour les migrants et par conséquent a perçu 42,7 millions d’euros entre 2011 et 2014 pour le financement de projet liés à la migration, on ne saurait en dire autant pour l’Égypte. Pourtant en juin 2016 le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, a lui-même tenu à avertir les États membres de la création d’une nouvelle route au départ de l’Égypte.
Aussi, la Haute représentante prévoit-elle des mesures pour renforcer la coopération avec l’Égypte afin de lutter contre la migration illégale ?
