Selon un rapport commandé et publié par Greenpeace en octobre 2017 sur la sécurité nucléaire en France, le niveau de sécurité des centrales nucléaires est «alarmant». Ce rapport souligne la fragilité des piscines de stockage des combustibles usés, qui s'explique par la minceur des parois qui ne mesurent que quelques centimètres d'épaisseur. Il existe en France 58 de ces piscines, une pour chaque réacteur nucléaire.
Les piscines d'entreposage du combustible servent à protéger contre la radioactivité dégagée par le combustible usé et le refroidissement de celui-ci. Une attaque contre ces piscines pourrait causer des dégâts tragiques. Des brèches dans les parois entraîneraient notamment une fusion des combustibles et des écoulements radioactifs. De telles brèches ont été constatées lors du drame de Fukushima, en mars 2011.
Les experts estiment qu'il faudrait investir de 140 à 222 milliards d'euros pour renforcer les structures des piscines de refroidissement des réacteurs nucléaires en France.
En avril 2014, le Parlement a adopté sa position sur la proposition de modification de la directive de 2009 établissant un cadre communautaire pour la sûreté des installations nucléaires. La Commission entend-elle adopter de nouvelles mesures afin de protéger davantage les centrales nucléaires contre les attaques externes?
