Les décisions de retour des migrants en situation irrégulière émises par les États membres ont augmenté de 12 % entre 2013 et 2014, alors que le nombre de retours effectifs est resté stable. C'est un argument supplémentaire pour les réseaux criminels qui organisent le trafic de migrants, ceux-ci pouvant espérer demeurer dans l'Union européenne, même en situation irrégulière.
Dès lors, la politique de retour fait partie des priorités opérationnelles de Frontex. La Commission européenne prévoit de renforcer son rôle en lui permettant de lancer des opérations de retour dans leur pays d'origine de migrants en situation irrégulière, dans le respect de leurs droits fondamentaux.
Ce renforcement en aval est le pendant du rôle de Frontex dans la réception des migrants en amont aux points d'accès les plus importants. Il s'agit de donner une cohérence à la stratégie de l'Agence pour gérer la pression migratoire à laquelle l'Union est confrontée.
Dans cette logique, la Commission pourrait-elle préciser les éléments suivants:
1.Comment s'assurer que Frontex pourra tirer le meilleur parti des informations recueillies aux points d'accès et via le système d'information Schengen, afin de gérer efficacement les opérations de retour ?
2.Quelles sources de financement sont envisagées pour ces retours initiés par Frontex ?
