Une étude Eurobaromètre de juillet 2016 indique que 61 % des jeunes Européens ne souhaitaient pas étudier, suivre une formation ou travailler dans un autre pays de l'Union européenne que le leur, alors que seulement 32 % se disaient prêts à le faire.
Le 2 mars 2017, Tibor Navracsics, membre de la Commission européenne chargé de l'éducation, de la culture, de la jeunesse et des sports, a affirmé que pour éradiquer les inégalités au sein du programme Erasmus, les États membres devront «investir au moins 40 % de fonds en plus».
Dans ce contexte, la Commission a lancé une consultation publique sur l'évaluation à mi-parcours du programme Erasmus + pour rassembler des idées et ainsi trouver de nouvelles pistes d'amélioration du programme. Ainsi, la Commission souhaite corriger les déséquilibres du programme et réduire les inégalités pour permettre aux étudiants les moins aisés de partir étudier à l'étranger.
S'il est nécessaire de lutter contre les inégalités au sein du programme, il ne faut pas oublier que les jeunes Européens restent réticents à l'idée de voyager et d'étudier dans un autre pays de l'Union européenne.
Dès lors, la Commission envisage-t-elle d'autres actions pour inciter davantage les jeunes Européens à vouloir étudier à l'étranger?
