Les plus de 2 000 migrants en provenance de Libye qui ont encore été secourus la semaine dernière, ainsi que la multiplication des «cargos-fantômes» abandonnés en mer par les trafiquants, soulignent avec acuité la nécessité de repenser notre politique migratoire européenne en mettant l’accent sur le renforcement de la coopération avec les pays tiers.
Pour répondre à un tel objectif, l’Union européenne a déjà conclu plusieurs partenariats de mobilité avec des pays tiers, le dernier en date étant celui avec la Tunisie. Ces partenariats constituent des outils efficaces pour une gestion commune des mouvements migratoires. La coopération se fonde alors sur une organisation des flux de migration légale entre l’Union européenne et l’État tiers, en échange d’engagements pour lutter contre la migration illégale.
Lors de l’audition du commissaire Avramopoulos le 30 septembre 2014, la question de la poursuite de tels partenariats que j’avais posée n’a pas trouvé de réponse concrète.
Aussi, la Commission peut-elle nous faire savoir si elle a l’intention de mener des négociations en vue de la conclusion de nouveaux partenariats de mobilité avec des pays tiers pour une gestion responsable des flux migratoires ?
Quels pays seraient alors concernés et quel serait le calendrier envisagé ?