Le développement scientifique et économique de l'Union européenne dépend, en partie, de sa capacité à se doter d'infrastructures adaptées au XXIe siècle. L'espace est un secteur voué à prendre une place de premier plan dans l'élaboration d'un environnement économique européen créateur d'emplois et attirant les investissements. Or, le traité de Lisbonne a créé une base juridique permettant à l'Union de mener une politique spatiale européenne. Nous avons alors pris l'engagement d'investir plus de 12 milliards d'euros, entre 2014 et 2020, dans ce secteur.
Galileo est l'un des programmes phares de notre politique spatiale. Devant à terme être composé de 30 satellites, ce réseau est une alternative plus performante aux systèmes de navigation américains et russes. À ce titre, les pannes de six horloges à bord de cinq de nos dix‐huit satellites en orbite, bien qu'elles n'aient pas d'impact sur l'activité du programme, sont un sujet de préoccupation.
L'Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé que la source de plusieurs de ces pannes n'était toujours pas identifiée. Aussi, comment la Commission compte-t-elle coopérer avec l'ESA pour s'assurer que de telles pannes ne se reproduisent plus à l'avenir?
